Blogue
Mes nouveaux commentaires, approximations et hypothèses, je les écris désormais surtout dans ce blogue...
Dernière mise à jour:
26.1.2021: Entretien avec Diane Masure, agricultrice en agriculture de conservation.
19.1.2019 Le "biochar" évoqué dans la page Humus pose aussi des problèmes écologiques. Voir ici pour les détails.
7.1.2016 Révision sur mon blog de la page (de 2012 mais toujours valable) sur le déplacement des nutriments
16.8.2015 Sur mon blog, reprise d'un article du Canard Enchaîné: c'est bon comme du maïs
26.6.2014: L'Humeur vagabonde avec Jonathan Nossiter.
29.8.2013: Article de Fabrice Nicolino, à propos du dernier gadget de l'industrie, patroné par notre ministre de l'agrodestruction.
16.6.2013 Emission de RFI sur l'agroécologie: cf liens en fin de l'introduction ci-dessous.
15.6.2013: Lien vers le site sur l'Agroécologie
25.2.2013: L'actu de cette page (et du reste de mes sites) est désormais lisible sur mon blogue...
28/2: Page spéciale: L'Humus
25/2: NpK
Pour qui pense que l'agriculture ne le concerne pas: A chaque fois que vous mangez, vous dépendez DIRECTEMENT de l'agriculture. Le pain, les nouilles, le steak, les pommes de terre... Tout ça vient d'une manière ou d'une autre de la production agricole. Les yaourts ne poussent pas dans les frigos de supermarchés.
Tout ce qui concerne l'agriculture nous concerne donc TOUS ET TOUTES DIRECTEMENT puisque c'est nous qui mangeons, en fin de compte...
Et si l'agriculture produit des saloperies, elles se retrouveront directement et OBLIGATOIREMENT dans nos assiettes.
Et si l'agriculture détruit les sols et l'environnement, c'est nous encore une fois qui en paierons les pots cassés.
Et si les agriculteurs se mettent à produire du carburant à la place de la nourriture, faudra-t-il choisir entre nourrir les bagnoles ou les humains?
Emission de RFI sur l'agroécologie, le 16/6/2013:
• Première partie
• Deuxième partie
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• L'agriculture concerne la survie de l'espèce.
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Jouer avec sans précautions, comme certains le font constitue un risque grave contre la survie de l'humanité entière ( Osons les grand mots!)
Si l'on veut suivre les "lois" du marché, les "agriculteurs", comparant les prix des cultures classiques et ceux des agro-carburants, vont se lancer dans ces derniers. Ils recherchent le plus rentable.
Problème : qu'à donc prévu le Saint Marché dans ce cas ?
Qu'est-ce qu'on va bouffer?
A quel prix ?
On voit là les limites du capitalisme. Quoique... puisqu'on peut résumer cette doctrine en : Si t'as pas de fric, t'as qu'à crever. On y va gaillardement.
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Les produits de l'agriculture industrielle sont d'abord faits
pour être travaillés, transportés, stockés, et ce à moindre coût.
Les risques liés à leur production et à leur consommation passent après... Il fallait produire en quantité pour nourrir tout le monde. C'est toujours le cas, mais l'hyperproductivité est minée par la destruction simultanée des capacités des sols. On voudrait que l'agriculture soit une industrie comme les autres, mais à la différence des autres, elle dépend directement de processus naturels. On fabrique des téléviseurs, on regarde pousser le blé. (en ce sens, toute agriculture est "biologique" par nature...)
Cette contrainte, liée à celle de notre dépendance absolue à notre nourriture, devrait pousser à bien plus de précautions...
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Passer de l'agriculture chimique
à l'agriculture transgénique,
c'est changer de pollution.
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... Remplacer l'acier par des racines,
le gasoil par de la photosynthèse
et l'urée par des nodosités ...
(slogan trouvé ici, sur le site de TCS)
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Claude Bourguignon, sur les sols agricoles:
La vidéo ci-dessous concerne les excrétats humains hygiénisés, utilisés comme fertilisants [fécès urine hygiénisés - Agriculture engrais - CREPA ECOSAN - Wari (TV5 monde) mars 2010]
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• Actu, articles, études...
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23.07.2013 CO2 et Biochar: Could Photosynthesis Be Our Best Defense Against Climate Change?
22.12.2012 Histoire: Les paysans dans la Grèce antique
28.2.2012 Article: La perte de biodiversité responsable de la malnutrition
27.2.2012 On a oublié la terre... A l'occasion de la sortie de son livre Sauvons l'agriculture!, (pas lu, et certainement discutables sur certains points...) Daniel Nahon est l'invité de l'émission des matins de ce jour sur France Culture.
Ecouter son intervention: Partie1 Partie2
6.2.2012 Agriculture irriguée : quels pays sont en danger ?
13.1.2012 Agroforesteries . (dispo aussi ici).(Référence à la méthode agricole espagnole Dehesa)
13.1.2012 Novethic: La télé hollandaise accuse des fonds de pension de spéculation alimentaire
2.1.2012 Sur le blog de Fabrice Nicolino : Le grand miracle de l'aggradation des terres (alléluia !)
29.11.2011 Les boutiquiers ont pris le pouvoir. Quand ce ne sont pas les banques, ce sont les "semenciers" industriels qui contrôlent nos politicards : La réutilisation des semences sera sanctionnée
19.11.2011 Remise en ligne de la vidéo sur les excrétas humains (voir plus bas)
29.05.2011 Le puçage électronique des troupeaux
23.5.2011 La FAO note que LE TIERS DE LA NOURRITURE PRODUITE SUR LA PLANETE EST GASPILLEE. Le tiers. Incroyable. Communiqué FAO, avec détails.
21.5.2011 Emission IN-DIS-PEN-SABLE de Ruth Stegassy (Terre à terre) sur le BRF.
6.4.2011 Petit article intéressant, en anglais, sur le vrai coût de l'agriculture, externalisations comprises. C'est américain, mais cela peut être transposé en France...
22.3.2011 Quand le paysan n'aura plus les pieds sur terre
5.3.2011: Où va nous mener la chimie agricole?
17.2.2011 : Valentin Lacambre, du logiciel libre aux plantes libres
Le « développement durable » : polluer moins, pour polluer plus longtemps
Article de TCS sur le BRF (mai 2006)
16.6.2010 Quand Monsanto vient au secours d'Haïti
17.5.2010 Le séisme Monsanto : Un nouveau «tremblement de terre» se déchaîne en Haïti
01.5.2010 OGM: l'étude russe qui pourrait « déraciner » une industrie
13.4.2010 Les producteurs bio lancent un nouveau label privé: Bio Cohérence
27.3.2010 Jean-Pierre Berlan:
- (I) : « Derrière les OGM, c'est un projet de mort qui s'impose »
- (II) : « Il faut réinventer le contraire du monde dans lequel nous sommes »
20.3/2010 La luzerne (article de 2003)
17.3.2010 La société spécialisée dans la production d'amidon pour l'industrie Emsland Group rappelle dans ce communiqué de presse qu'elle sait produire sans "génie" génétique des pommes de terre contenant un taux d'amidon plus élevé. BASF ferait la même chose avec une patate transgénique, et la Commission-Kommandantur en a autorisé la commercialisation, avec cet argument (de mes deux) que ce serait un soutien à la recherche européenne. Emsland Group est aussi allemande, mais évidemment sans la même capacité de lobbying.
27.2.2010 Falsification de données....
24.2.2010 Le temps des grâces.
22.4.2008 De quoi Monsanto est-il le nom.
22.2.2008 Dans cet article, quelques chiffres sur les subventions versées aux agriculteurs français (cliquez sur les mots 27 440 euros de subventions annuelles en moyenne par exploitation sur la page pour faire apparaître l'article.
11.4.2007 OGM et mensonges
22.3.2007 Le transgénique, quelle science ?
10.1.2007 Etude quasi scientifique sur l'évolution comparée de deux carottes
Témoignage d'André Pochon: « La vache au pré fait le travail toute seule »
L'INRA a mesuré les pesticides sur deux petites rivières voisines en centre Bretagne, le Stan-Cau et le Pouldu(1). Sur le Pouldu, les éleveurs sont conventionnels avec beaucoup de maïs fourrage, sur le Stan-Cau, tous les éleveurs appliquent le cahier des charges du CEDAPA (2), qui n'interdit pas absolument les pesticides, mais le système fourrager est basé sur l'herbe... qui n'a rien à faire des traitements. Les chercheurs n'ont pas trouvé trace de pesticides sur le Stan-Cau. Le Pouldu en regorgeait.
Dans le cas du Stan-Cau, seulement 10% de la surface utile était en culture en rotation longue. La pression des mauvaises herbes et des maladies était donc très fable et ne nécessitait qu'un demi traitement en moyenne par parcelle cultivée. Dans le cas du Pouldu, 68% de la surface agricole utile était en culture de rotation très courte et nécessitait 2,9 traitements par parcelle cultivée.
Enfin, les dépenses en engrais, semences, charges de mécanisation étaient fortement diminuées chez les éleveurs du Stan-Cau : leurs revenus étaient supérieurs d'un tiers à ceux du Pouldu. Ceci est logiqsue, puisque la vache au pré fait le travail toute seule ! Ces résultats très encourageants sont confirmés chez les 2000 éleveurs du RAD (3). Ils signifient que, même sans aller jusqu'à l'agriculture biologique, on peut alléger considérablement l'emploi des pesticides tout en préservant le revenu des agriculteurs.
Source: revue L'Ecologiste n°21 déc-mars 2007 p. 24
André Pochon est fondateur du CEDAPA et du RAD, auteur de Les sillons de la colère (la Découverte nouvelle édition 2006), Les champs du possible (même éditeur) et de La prairie à base de trêfle blanc (Editions CEDAPA).
Notes
(1) M. Journet et al., A la recherche d'une agriculture durable, INRA 2002 >Acheter
(2) CEDAPA : Centre d'étude pour un développement agricole plus autonome http://www.cedapa.com
(3) RAD : Réseau agriculture durable. http://www.agriculture-durable.org
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BEURRE L'Institut national de la recherche agronomique
(Inra) a enfin mis au point la recette du bon beurre. La
nouvelle, révélée par "Ouest France" le 30 avril dernier,
est passée inaperçue. Pourtant on ne peut que battre des
mains devant la trouvaille. Le beurre que l'Inra a fabriqué
dans sa ferme expérimentale de Saint-Gilles (Ille-et-Vilaine)
est en effet plus facile à tartiner, plus fondant en bouche et
meilleur pour la santé. Le secret de la recette ? Il suffit
d'augmenter la part d'herbe dans la ration des vaches. Et
de diminuer celle du maïs d'ensilage. Et l'Inra d'expliquer:
plus les vaches mangent de l'herbe, plus on améliore la
qualité nutritionnelle du lait, et donc du beurre. Inouï, non?
Là-dessus, l'industrie laitière fait valoir que ça coûte trop
cher. Et qu'entre le beurre et l'argent du beurre, elle a
choisi...
Source: rubrique Conflits de Canard Canard Enchaîné 6 juillet 2005
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Onze mille dindes et des brouettes (2)
Et si les oiseaux migrateurs, dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles n'étaient pas les principaux propagateurs de la grippe aviaire? Et si c'était l'élevage industriel le grand coupable ? Ceux qui défendent cette thèse ne sont pas des zozos, ainsi Juan Lubroth, expert à la FAO, en janvier dernier:
" Il est très facile de blâmer les oiseaux sauvages et la mibrations des oiseaux parce que personne n'est responsable. Il est possible que les oiseaux sauvages puissent présenter le virus, mais c'est par les activités humaines de commerce et d'échange que la maladie se propage. Discours évidemment peu médiatisé, puisqu'il heurte de front les intérêts des agro-industriels, et remet en cause le fonctionnement de la filière avicole, celle qu'il faut défendre à tous prix, à en croire PPDA nous lançant régulièrement son cri patriotique " Mangez du poulet !".
On doit à la très sérieuse ONG espagnole GRAIN un argumentaire des plus convaincants sur "le rôle central de l'industrie de la volaille dans la crise de la grippe aviaire", qui s'appuie sur quatre arguments principaux.
• Un, ce n'est pas un hasard si la grippe a pris naissance en Asie du Sud-Est: dans cette région, la production de volailles a récemment explosé, et s'est développée surtout dans des fermes industrielles intégrées dans des circuits internationaux.
• Deux, la propagation de la maladie ne correspond pas avec les itinéraires et les saisons de migration, mais a suivi les voies de circulation et de transport des volailles, oeufs à couver, alimentation animale (routes et chemin de fer notamment).
• Trois, la volaille vivant dans des élevages de basse-cour a toujours connu des grippes, lesquelles n'ont pas évolué vers des formes hautement pathogènes, car la faible densité et la diversité génétique y maintenaient la charge virale à des taux bas. C'est dans les élevages concentrationnaires que le virus bénin évolue rapidement vers des formes plus pathogènes et fortement transmissibles, qu'il transmet... aux oiseaux sauvages.
• Quatre, Si le Laos n'est pratiquement pas touché par la grippe aviaire, ce n'est pas parce que les oiseaux migrateurs éviteraient miraculeusement de le survoler, mais parceque les autorités ont tout simplement fermé leurs frontières à la volaille de Thaïlande, et que les éleveurs n'y nourissent pas leur bêtes à plume avec des aliments industriels (lesquels sont composés, entre autres ingrédients, de matières fécales, plumes, litière, etc.).
" Nous partageons totalement cette analyse", dit René Louail, de la Confédération paysanne, qui s'indigne des récentes mesures gouvernementales, notamment celle qui attribue à la filière une subvention destinée à encourager la fermeture des productions dites de qualité (bio, label, etc.) "Alors que c'est le contraire qu'il faut faire! Profiter de cette crise pour aider les éleveurs à faire de la qualité, à ne plus entasser 27 poulets au mètre carré, à ne pas les tuer au bout de 27 jours seulement...".
Eh non: aujourd'hui on traque les poulets qui gambadent nez au vent, et on présente l'élevage industriel comme la panacée. "Les crises sanitaires ont toujours été des outils de restructuration" note Bové. Pas forcément la bonne.
Et plus personne ne se demande pourquoi, à peine arrivé en France, le virus s'est attaqué à un élevage de 11 000 dindes...Jean-Luc Porquet le Canard Enchaîné - 15 mars 2006
• Lien: Rapport GRAIN (en français)
• Lire: ChickenFlu Opera par Hannes Lammler (L'Esprit frappeur 2007)
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• Quelques généralités...
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Dans ce monde de plus en plus citadin et bétonné, "envahi" par de la publicité
qui essaye de nous faire prendre le dernier gadget à la mode
pour un produit indispensable, il me semble qu'il faut rappeler quelques
"évidences"...
Quelques
"Evidences" conçernant l'être humain en général
:
A - Chaque être humain
dépends
totalement de ce qu'il boit et mange (entre autre, mais on va se limiter
à cela...) S'il arrête de boire et/ou de manger, il MEURT.
B - Sa nourriture étant un élément
indispensable à son bon fonctionnement "psycho-physiologique", la
qualité de cette nourriture influence directement sa santé.
Quelques "Evidences"
conçernant " l'environnement "
A - Depuis des millénaires,
la nourriture dont il a besoin est fournie par la "nature".
B - Les éléments de base
de cette nourriture (céréales, fruits, etc.) ont la capacité
de pousser seuls. L'être humain tente d'améliorer ces mécanismes,
mais à la base ils sont "naturels", c'est-à-dire hors de
son contrôle direct. Un grain de blé ou un arbre n'ont pas
besoin des hommes pour pousser...
C - L'eau qu'il boit est disponible
parce que des processus naturels permettent la création de nappes
phréatiques et de rivières. L'homme a bien ajouté
quelques barrages, mais ce ne sont que des petits accommodements...
D - l'être humain fait partie
de son environnement ...
Quelques
"Evidences" conçernant l'agriculture
A - Pour "produire" sa nourriture,
l'espèce humaine utilise depuis des millénaires une méthode
qui s'appelle l'agriculture.
B - L'agriculture est une "rationalisation"
de la production. Il s'agit de "simplifier" et de "rentabiliser" les processus
naturels décrits ci-dessus.
C - Au fur et à mesure de l'histoire
humaine, puis de plus en plus rapidement avec notre époque, cette
rationalisation a conduit à une véritable "industrialisation"
des méthodes. Aux petits champs travaillés "artisanalement"
ont succédé des surfaces très importantes travaillées
avec des machines de plus en plus sophistiquées.
D - On voit maintenant poindre l'internationalisation
des "marchés" qui
– "poussse" à des
productions aux rendements de plus en plus importants,
– productions concentrées
chez quelques producteurs seulement,
– concentration permettant
des prix de revient extrêmement faibles,
– concentration rendant
très peu rentable une agriculture "artisanale" - pas même
"biologique", mais simplement de petite production.
Conséquences
Nous avons créé
une industrie exploitant des phénomènes non industriels.
Nous voulons des "usines à blé",
efficaces, rentables, alors que la pousse du blé est un processus
naturel soumis à de multiples variables, et que l'on ne peut rationaliser
à l'infini qu'en s'éloignant toujours plus des processus
naturels (qui eux sont gratuits...).
Un champ de blé tel qu'on le
voit aujourd'hui est logique du point de vue "industriel".
Il est une aberration pour la "nature",
qui ne fonctionne pas de cette manière.
L'exemple de la forêt vierge
est évident: des milliers d'espèces à l'hectare, des
multitudes d'insectes divers et variées, pas de "mauvaises herbes",
pas de "parasites" dans le sens de l'agriculture industrielle et de plus
une productivité impressionnante sans le moindre engrais ni le moindre
pesticide...
Même si cet exemple de la forêt
vierge peut paraître excessif (il "faut" des conditions spécifiques
de températures, hygrométrie, etc.) il démontre pour
qui veut bien le voir que la nature "produit" très bien toute seule.
Pourquoi dès lors ne pas essayer
d'en profiter ? Quelques réponses :
– Parce que l'on a pris des habitudes
: On ne questionne même pas la "nécessité" de retourner
le sol. Qui a jamais passé la charrue dans les profondeurs
"vierges" de l'amazonie (ou plus simplement dans la forêt vosgienne
– laquelle ne produit certes pas de pommes de terres mais une quantité
de bois non négligeable ...) ?
– Parce que de nombreux humains ont
un intérêt à court terme qui interfère avec
un éventuel nouveau modèle de culture. Ils bénéficient
de cette industrie et n'entendent pas y perdre. Et tant pis pour les conséquences.
Commentaires
[ Commentaires
en vrac ]
Si nous laissons la concentration actuelle
de la production se faire, la crise de la "vache folle" aura été
une aimable plaisanterie face aux conséquences probables
de la destruction programmée de l'environnement "naturel" en vue
d'industrialiser toujours plus l'agriculture.
L'agro-industrie produit une nourriture
sans valeur. Sans cela, pourquoi donc avoir "besoins" de vitamines en apport
extérieur ?
L'agro-industrie produit une nourriture
sans goût. La preuve ? Monsanto est en train de trafiquer les gènes
de ses semences pour rendre du goût à ses productions !!!
L'agro-industrie produit une nourriture
toxique. L'excès de poids des populations, en particulier nord-américaines,
ressemble fort à l'excès produit artificiellement chez les
bovins à l'aide d'hormones de synthèse, autorisée
dans ce pays...
L'agro-industrie coûte très
cher en énergie, et rapporte beaucoup à une minorité
d'actionnaires qui profitent simplement de la dépendance
absolue de leur clientèle. Une agriculture "déconcentrée"
n'est pas moins indispensable, mais au moins il est possible de changer
de fournisseur, et aucun agriculteur ni groupe d'agriculteurs ne peuvent
prétendre au monopole en nous imposant n'importe quelle nourriture.
L'Agro-industrie, ou l'alimentation
à deux vitesses : Pour les masses sans grands moyens financiers
: la production industrielle, pour les plus riches : le bio.
Demandez donc aux cadres Monsanto, Bayer,
etc. s'ils mangent leur production... Je vous parie qu'ils se fournissent
en bio...
Un "agriculteur" de mes voisin ne mangerait
pour rien au monde de sa propre production, mais il la vend...
L'agro-industrie conduit à la
disparition des petits agriculteurs comme le supermarché détruit
le petit commerce. Ceci amène à la concentration dans les
villes d'une masse de gens - en particulier dans le "tiers-monde".
"On" peut facilement - si "on" le veut^
- "revaloriser" le travail de la terre: aujourd'hui la vie "à la
campagne" peut être TRES DIFFERENTE de ce qu'elle a été,
en particulier grace aux nouvelles technologies que sont l'internet, les
satellites de communications, etc.
L'Humus, indispensable à l'Agriculture normale et... au climat.
Le Bois Raméal Fragmenté, méthode de création de sol forestier, utilisable en agriculture
Une méthode pour produire en "liaison" avec les processus naturels, inventée par un certain Masanobu Fukuoka au Japon.
Le charbon de bois, amendement du passé... et du futur ?
Ressources en agriculture biologique et autres "alternatives"
Ressources diverses
On peut réviser
également les principes économiques à partir de ces
observations
On peut s'essayer au...
( lien hors site: voyez sur celui-ci pour toute info ou contact à propos de ce Jeu, que je n'ai ni acheté, ni à fortiori essayé )
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