La preuve : on doit lui creuser des poubelles de 500 mètres de profondeur (cf. Bure) pour se protéger de ses déchets si propres, eux aussi.
On nous répète sur tous les tons que l'effet de serre, c'est le CO2.Le nucléaire, une énergie sûre ?
Or le problème n'est pas le CO2, mais le réchauffement lui-même.
Le CO2 n'est qu'un intermédiaire parmi d'autres.
De ce côté-là, le nucléaire est aussi une vraie réussite: une centrale nucléaire est un véritable radiateur ! (réchauffement de l'environnement en passant par le réchauffement de l'eau des fleuves).
On peut à ce propos se demander pourquoi les instances internationales se sont focalisées sur le CO2... Peut-être justement parce que le nucléaire n'en produit pas, et qu'il faut sauver à tous prix le lobby ? Mais j'ai mauvais esprit.
On nous dit que la Catastrophe de Tchernobyl ne peut avoir lieu dans les centrales de technologie américaine (mais prétendues françaises en France...)
Jusqu'à l'Accident. Ou l'attentat.
Et ce ne sont pas quelques pillules d'iode qui feront la différence.
Un Accident nucléaire, c'est la catastrophe d'AZF Toulouze ou de Bhopal, avec en plus la radioactivité et l'impossibilité d'accéder au site pendant... combien? 10 ans? 5 siècle ?
Ayez confiance.
Dormez. Je le veux.
Mais surtout continuez d'acheter des aspirateurs, des cafetières et des bagnoles électriques.
A LIRE : FRANCE POUBELLE NUCLÉAIRE de Perline Cliquez ici pour accéder à son site
Comment chiffrer une catastrophe nucléaire.
(Postés sur la liste du réseau Sortir du nucléaire le 9 Mars 2001)
§ 267 du Code Permanent de l'Environnement et des Nuisances (CPEN)
La responsabilité en matière nucléaire.
- Il existe un régime spécial de responsabilité pour les exploitants d'installations nucléaires publics ou privés, civils ou militaires prévu par la Convention de Paris du 29 juillet 1960 modifiée qui a fait l'objet de publications par les décrets des 6 février 1969 (JO du 11), 18 mars 1975 (JO du 27) et des protocoles de révision faits à Paris le 16 novembre 1982 (ratifiés par la loi n o 90-397 du 11 mai 1990, JO du 16 et publiés par le décret n o 91-27 du 4 janv. 1991, JO du 11).
La convention complémentaire de Bruxelles du 31 janvier 1963 a prévu que la réparation des dommages causés par un accident nucléaire sera effectuée sur fonds publics, dans le cas où les dommages excéderaient le montant couvert par l'assurance ou la garantie financière de l'exploitant.
Le protocole du 16 novembre 1982 modifiant cette convention a également fait l'objet de la loi de ratification du 11 mai 1990, et a été publié par le décret n o 94-308 du 14 avril 1994 (JO du 22). Les dispositions de ces conventions ont été intégrées dans la législation française et précisées par la loi du 30 octobre 1968 * modifiée.
Ce régime repose sur les principes suivants :
1 o L'exploitant est responsable " objectivement ", c'est-à-dire même s'il n'a pas commis de faute ;
2 o L'action des victimes doit s'exercer uniquement contre l'exploitant et celui-ci ne peut, en principe, se retourner contre quiconque (par exemple le constructeur) ;
3 o Enfin, la responsabilité de l'exploitant est limitée à 600 millions de francs pour un même accident et pour le surplus, les victimes sont indemnisées par l'État dans la limite de 2,5 milliards de francs.
Toutefois, l'article 4 de la loi du 30 octobre 1968 modifié par la loi du 16 juin 1990 prévoit à son alinéa 2 que le montant maximum de la responsabilité de l'exploitant est réduit à 150 millions de francs pour les " installations à risque réduit ". Ces installations sont définies dans le décret n o 91-355 du 12 avril 1991 (JO du 14).URANIUM APPAUVRI
Un ancien ministre de la défense français (Alain Richard, sous le gvt socialiste de Jospin), devant l'Assemblée Nationale, a osé dire que l'urranium appauvri était sans aucun danger pour la santé.TOUT EST BON POUR PROTÉGER LE NUCLÉAIRE Y COMPRIS LE MENSONGE NATIONAL, en particulier alors que la population commence à se (re)réveiller à l'occasion de l'affaire des "labos" :
Ma page sur cette affaire.CAMPAGNE CONTRE L'ENFOUISSEMENT
Au début 2000, l'Etat se met à chercher des trous où planquer ses déchets nucléaires. Mais les populations des sites potentiels n'en veulent pas.
Quelques documents sur ce site :
-- Photos: Visite de José Bové à Glénat (11/4/2000) et Manif de Latronquière du 12/3/2000
-- Documents: Manifestation de Glénat, le 15 avril
-- Elle était en direct sur le ouaibe: La Manif' d'Aurillac du 13 mai.
Tract (recto/verso) d'information :
(Chaque document sera ouvert dans une fenêtre différente, de manière à pouvoir les imprimer plus simplement )
Recto: Ce qu'il faut savoir sur le nucléaire
Verso: Ce qu'il faut savoir sur les Énergies Renouvelables
LES LIENS
Mission "granite" de recherche de site pour poubelle nucléaire.La Gazette nucléaire. Une mine d'informations ! Site de la revue, éditée par le GSIEN (Groupement de Scientifiques pour l'Information sur l'Energie Nucléaire). Voyez en particulier l'analyse de trois géologues sur l'étude de l'ANDRA concernant le site du "laboratoire" de Bure (Gazette n° 159-160) Etonnant.
Réseau "Sortir du nucléaire".
Coordination Nationale contre l'enfouissement des déchets nucléaires.
Boicot al Rubbiatron (page en espagnol contre les tests du "Rubbiatron", le réacteur subcritique).Projet ATW (USA). (une piste pour se débarrasser de ces saloperies après qu'on ait fermé toutes les centrales ?)
La science-fiction appliquée au déchets. Extrait du document : " La Recherche publie, dans son n° 301 de septembre 1997, un article relativement bien documenté de Ghislain de Marsily sur le stockage des déchets nucléaires retraités de haute et moyenne activité. L'auteur y démontre qu'aucun conteneur n' est en mesure de maintenir en parfaite étanchéité de tels déchets au-delà de quelques siècles."
Ces déchets nucléaires dont on ne sait que faire Article du Monde Diplomatique de janvier 1998.