NI ICI, NI AILLEURS, MAIS AUTREMENT!

Déchets nucléaires GIénat écrit son « non » Hier après-midi, près de 4.000 personnes venues de tout le département du Cantal, mais aussi du Lot, de I'Aveyron, de la Creuse ou encore du Puy-de-Dôme, se sont retrouvées à Glénat pour protester contre le projet d'implantation, sur le massif granitique glénatois, a cheval entre Châtaigneraie canta- lienne et Ségala lotois, d'un laboratoire d'étude d'enfouis- sement de déchets nu- cléaires.  Réunis autour d'un « non » géant de 60 métres de long et de 20 mètres de large, les opposants a ce projet ont rappelé avec force et déter- mination leur refus de voir ce site se transformer « en pou- belle radioactive de la France ».

En page 3:

Le texte -

DECHETS NUCLEAIRES

4.000 personnes écrivent leur « non » à Glénat

Malgré un temps capricieux et pas franchement printanier, prés de 4.000 personnes se sont retrouvées à GIénat, hier après-midi, pour réaffirmer sans ambiguïté leur refus de voir s'implanter sur le massif granitique glénatois un
laboratoire d'étude d'enfouissement de déchets nucléaires. Réunis autour d'un « non » géant de soixante mètres de lolng et de vingt mètres de large, les opposants, venus de tous les horizons, ont une nouvelle fois fait preuve d'une
défermination sans failles pour rejeter sans appel ce projef de « poubelle radioactive »...

Cela tenait à la fois de la kermesse de village, du rendez-vous champêtre et de la grande manifestation revendicative. Hier aprés-midi, à Glénat, près de 4.000 personnes venues de tout le département, mais aussi du Lot voisin, de la Creuse, du Puy-de-Dôme ou de I'Aveyron, ont réaffirmé sans détours, à travers un grand rassemblement populaire organisé par le comité de défense Chataigneraie-Ségala, leur opposition au projet d'implantation, sur le massif granitique glénatois, d'un laboratoira d'étude d'enfouissement de déchets nucléaires.
 Malgré un temps plutôt capricieux, gens du pays, élus de tous bords, responsables associatifs, représentants des syndicats et des organisations agricoles, artistes, paysans ou habitants de Glénat, de Latronquière, d'Aurillac ou d'ailleurs (*) ont refusé d'une même voix l'idée même de voir ce site cantalo-lotois se transformer en « poubelle radioactive de la France »...

Aprés que les différentes personnalités présentes eurent exprimé, de diverses façons, sur un podium improvisé, leur attachement au terroir, a la qualité de la vie, aux générations futures ou à I'identité de leur territoire, un « non » géant en lettres blanches de soixante mètres de long et de vingt mètres de large, réalisé dans un vaste pré en pente situé à l'entrée du village, s'est animé au rythme de parapluies rouges successivement fermés et ouverts par une cinquantaine d'adhérents du comité de défense.

A l'issue de ce petit spectacle symbolique, la foule, aussi colorée que résolue, s'est lentement repliée vers le bourg de Glénat où l'attendaient une série d'animations fleurant bon la fête villageoise. Orchestre de bal, producteurs fermiers et groupe folklorique ont ainsi donné à cette fin de journée pluvieuse une ambiance chaleureuse et familiale, nullement incompatible avec une mobilisation qui ne cesse de prendre de l'ampleur et devrait connaître l'un de ses points culminants, le 13 mai prochain, avec la grande manifestation d'Aurilac...
       Ch. L. (photos Dominique PARAT).

Avant de céder la parole aux différntes personnalités présentes à la manifestation, Philippe Pierre, vice-président du comité de défense Châtaigneraie-ségala, a rappelé (ci-contre) que le site glénatois était solidaire des autres sites français également retenus pour accueillir un éventuel laboratoire