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Outils d’intelligence personnelle     

    

Textes proposés :

  > Intelligence des relations...
  > Petit fil de "dissection" de nos réactions ordinaires...


> Intelligence des relations

L'intelligence c'est ici la capacité de comprendre des relations entre objets/événements, peut-être impossibles à évaluer sans un système de transcription (langage) permettant de modéliser la structure dans notre pensée en se créant une sorte d'hologramme mental. On "comprend" quand on est capable d'intégrer un élément dans son réseau relationnel.

Les niveaux d'intelligence :

- Intel. de base: les relations (inconscientes)/(de base)
La femelle et son petit (de toute espèce). Le petit tête, il fait la relation entre nourriture et survie.
La femelle se laisse têter car elle aussi doit avoir une certaine "conscience" de la nécessité de laisser son petit se nourrir. Il s'agit de relations (manger/ne pas manger = vivre/mourir) bio-logiques, physiologiques sans aucune théorisation puisqu'il n'y a pas langage permettant de construire une théorie.

- De niveau intermédiaire: Comprendre des relations de manière limitée, en raison de biais inconscients dans la manière de les aborder, biais pouvant être liés à des limites physiques (on ne peut découvrir les liens parce qu'on ne peut/sait pas les détecter) et des limites logiques (idéologiques).

- De haut niveau: Intégrer/éviter le plus possible les biais qui influencent la découverte des relations.


> Petit fil de "dissection" de nos réactions ordinaires

Quelques évidences pas forcément si évidentes :

1. Ce que je perçois de la réalité n'est pas la réalité, mais une réduction, une simplification.
Je ne vois pas ce qui se passe... derrière moi (!).
Sur le spectre des fréquences existantes, il n'y a que quelques fréquences visibles (en jaune sur le graphique ci-dessous). La plupart (hors fréq. audibles et peut-être quelques autres) m'est inaccessible directement



2. Ce que je perçois peut être une expérience directe ou... des mots, des images supposées me transmettre d'autres idées ou expériences +/- directes... voire +/- "vraies".
Tout ce que je reçois de mes sens est interprété par mon système nerveux.

3. Cette interprétation de mes perceptions (directes ou faites de symboles) est une mise en relation de ces informations nouvelles avec ce que contient déjà mon cerveau: idées "préconçues", jugements de valeur...

4. Mes idées "préconçues" ont plusieurs sources, dont celles inculquées à un jeune age, quand je ne pouvais évaluer leur valeur faute de pouvoir les comparer à d'autres.
Mon interprétation peut ainsi être influencée par des idées +/- valables, +/- "fraîches"...

5. Il y a ensuite les réactions à ce que j'ai perçu, puis interprété.
Il peut y avoir :
- changement interne +/- important de mes idées "préconçues"
et
- réaction externe par les gestes et/ou le verbe.

6. Pour pouvoir changer, mes idées "préconçues" ne doivent pas être des dogmes.
Cela implique ne pas donner à ces idées une valeur absolue. Je dois me garder la possibilité de changer d'avis. Je peux me tromper (et ce n'est pas grave).

7. Mes réactions externes sont conditionnées par ce qui m'entoure ET ce que je veux faire passer
Je réagis différemment après un "mot de travers" dit par ma fille ou par un quidam dans la rue.
Je réponds différemmnt à mon beau-frère à l'apéro ou à un policier sur l'autoroute.

8. Ainsi, ce qui semble ultra simple (la réaction à un événement) comporte beaucoup d'éléments intermédiaires sur lesquels je peux avoir prise.

Avant de réagir, parfois bêtement, il n'est pas inutile de prendre un instant, une pause. C'est la "réaction retardée".

9. Nul besoin de repenser en détail à tout le processus, mais juste de laisser la possibilité d'évaluation (intelligente) se produire, de laisser la pensée se déployer.
Ou pas.
On fait ce qu'on peut.

10. Ce n'est pas réservé aux humains.
Un zèbre détecte un mouvement brusque.
Il évalue.
C'est un membre du troupeau? il ignore. Un possible prédateur? Il fuit.
L'humain ajoute les complexités du langage et de son milieu.


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